lundi, mars 17, 2008

Elvis, Fiction



Samedi 12 avril à 22h10, sur France Culture : Fiction sur Fonction Elvis dans la série "icônes du rock".

Découpage: Cécile Backès
Réalisation : Jacques Taroni avec la collaboration de Mathieu Bauer
Avec les Sentimental Bourreau

mardi, septembre 05, 2006

Elvis le mardi



Les Mardis Littéraire du 5 septembre 2006

samedi, août 05, 2006

Hount Dog...



Un doberman jaloux du nounours d’Elvis Presley

mardi, juillet 11, 2006

Aéroports magazine

mardi, juillet 04, 2006

Boojum

vendredi, juin 23, 2006

Du jour au lendemain



Mardi 27 juin, minuit, du jour au lendemain.

jeudi, juin 22, 2006

Jesse



Superfutur me fait remarquer qu’une chanson du dernier – sublime – album de Scott Walker, The Drift, est consacrée à Jessie (Garon) – et au 11 septembre…

dimanche, juin 04, 2006

Libé, le 1er juin 06

Citron Presley par Éric Loret.

Le FigLitt, le 1er juin 06

La chanson de geste du King par Jean-Claude Perrier.

samedi, juin 03, 2006

Tapage Elvis

Tapage Nocturne de Bruno Letort : émission du 1er juin 2006 : entretien sur Fonction Elvis (’44).

mercredi, mai 31, 2006

Les Halles de Shaerbeek



Bruxelles, 1er juin 2006.


Lucille Calmel


Ariane Bart

vendredi, mai 26, 2006

Avec un « n » comme ’n’ (le rock, le rôle)

Charivari, le jeudi 25 mai – une chronique de Fabrice Gabriel.

mercredi, mai 03, 2006

= quatrième de couverture

Voici, en 80 pages cadencées tout Elvis, tous les Elvis : le bon petit gars du Sud, la « gueule d’ange », « Presley lèvres de velours », le « Blanc avec une voix de Noir », le fils affectueux, le démon sexuel, Elvis soldat, Elvis amoureux, Elvis en lamé or, en cuir noir, en veste à franges, « le premier chanteur atomique », le bellâtre d’Hollywood, l’empereur de Graceland et l’attraction de Las Vegas... La légende, les mystères. Une vie. Le King est né, a vécu, est mort. Même les dieux ont une histoire.

mercredi, avril 26, 2006

Alterfiction

Autre reflet, la possibilité d’une superposition biographique (le motif du deuil de la mère) – des superpositions biographiques, infinies. Elvis inconsolable de la mort de Gladys = le manque = le point aveugle de l’histoire, creuset de la fiction.

Intersubjectivité, glissement des surfaces.

lundi, avril 24, 2006

Génétique

... ce qui avait donné lieu à une tentative de réflexion de deux textes, pouvant s'enchaîner ou s'ignorer : portrait d'Elvis et portrait de Laura (un texte publié dans la revue Action Restreinte).
Le dispositif binaire a finalement été abandonné dans Fonction Elvis. Mais il en reste quelques échos...

:

Il était une fois. Le 8 janvier 1935 à Tupelo, Vernon Presley attend que sa femme, Gladys, mette au monde leur enfant. Les temps sont durs et l’accouchement à lieu dans leur bicoque du quartier Est. Dans le petit matin clair. Limpide, misérable. Les planches de bois laissent passer. Le jour, quelques insectes. De quoi respirer, en courant d’air. Une vie d’interstices. Les fenêtres sont souvent closes. À 4 h du matin naît un enfant mort-né qui aurait dû s’appelle Jessie Garon. Le texte dit. Le drame d’un ange errant parmi les limbes, perdu, lassé, malgré lui. On commence à se lamenter. On pose des questions à dieu, à la vie. On demande pourquoi, pourquoi, pourquoi.

En gesticulant. Scènes de désespoir, de lamentations. La mère, masque de tragédienne, est sous calmant, prostrée au fond d’un canapé. La télévision est allumée. Le père oublie toute dignité, sanglote en public, pantin manipulé par la violence de la douleur. Leur espoir, leur enfant devenue grande, trop vite. Arrachée à la vie. La petite ville de Twin Peaks est stupéfiée. Le charme de sa nature grandiose, rompu. Comment une telle chose peut-être arriver dans un endroit aussi paisible ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? En gesticulant, en pleurant, on s’interroge. Il était une fois la mort de la belle Laura Palmer. Le 23 février 1989. Laura, la belle Laura, fierté de tous, retrouvée morte, flottant sur une rivière dans une aube glacée, près de l’usine de bois. La rumeur laisse passer. Des gémissements, quelques doutes. J’étais déjà partie. Les cheveux blonds, trempés, ondulés, la pâleur du visage ceint d’un drapé opaque de plastique immaculé lui donnent l’aura d’un ange lassé, malgré lui. C’était écrit, d’ailleurs.

Le texte dit. Rebondissement. Le médecin de campagne appelé fait remarquer qu’il y a un second bébé. Les contes de fée ont des hoquets, parfois. Le jour pointe. La délivrance, enfin. L’enfant s’appelle Elvis Aaron. En écho strict. Il crie, il respire, il vit. Il était une fois Elvis Aaron Presley. Gladys était sûre d’être enceinte de jumeaux. Elle en avait la prémonition, la conviction intime malgré le scepticisme de son entourage. Gladys et ses lubies. Sa chair. Toujours des idées, des histoires. Elle se plaisait à le répéter. Les contes de fée ont des hoquets. Elvis crie, il vit. 4h30, dans le petit matin clair. Les fenêtres sont closes mais le jour passe. Des insectes, un peu d’air. L’hiver est doux. Nous sommes dans le sud. Vernon observe la scène, bras croisés, spectateur intemporel des mythes. Gladys se plaît à répéter et berce.

Il y a toujours de la musique dans l’air. Mis en scène par l’encadrement de la fenêtre, le spectacle de la famille déchirée de douleur. On ne distingue que des hoquets entrecoupés de mots d’amour à l’attention de leur petite fille morte, leur enfant si lumineuse. Et le contraste de la campagne alentour, d’un vert tonitruant. Elle pourrait en raconter tant, de jour comme de nuit. Et moi donc. La cime des grands arbres ondule une chanson triste. Les chœurs sont des jeunes filles éplorées, intemporelles. Sans conviction, les élèves du lycée de Twin Peaks poursuivent leur journée de cours après la macabre nouvelle. Mais l’entourage proche de Laura ne parvient pas à surmonter le choc. « Que faire dans un monde où n’importe qui peut surgir de n’importe où et faire n’importe quoi ? » Personne ne comprend comment le conte de fées a pu ainsi tourner au cauchemar, comment la jolie princesse blonde au sourire renversant a pu être sacrifiée avec tant de violence. Un déchaînement qui paraît inhumain, comme le fruit de forces obscures et lointaines. Dans cette petite ville noyée au cœur de la forêt, plus qu’ailleurs, on connaît le poids d’une histoire tissée de légendes indiennes, le combat permanent du bien et du mal au cœur de chaque instant.

Morning Dove White, l’arrière arrière grand-mère de Gladys Love Smith, épouse Presley, était cent pour cent Cherokee. Blanche colombe de l’aube. Morning star. Les prémices de l’Amérique. Ses habitants. Des flèches, des plumes, des nattes. Des franges, des chevaux, des tatouages. Des totems, des courses-poursuites. Le tout en technicolor. (L’histoire du cinéma se confond avec celle du western.) L’immensité d’espaces infinis, à conquérir. (L’histoire de l’Amérique se confond avec celle de ses guerres.) Pigments bigarrés, fragments d’artillerie. Le fracas des canons, l’odeur de la poudre. Des immigrants et des rencontres. Des descendants. Métis. Vers l’Ouest, le Sud des esclaves. Toujours un élan.

Brisé, l’espoir d’une destinée qui aurait pu s’inscrire en lettres d’or. La confiance en la bonté humaine. Laura Palmer n’est plus qu’une succession d’instantannés miroitant aux yeux embués de ses proches. Comme le jour de ses 12 ans. On lui avait offert un poney qu’elle faisait galoper à la façon d’une héroïne de cinéma échevelée et haletante, poursuivie par une guerre faisant rage, dévastant tout sur son passage. Jusqu’à la rencontre avec le héros, bien entendu. Grand, fort, un peu cruel, un peu brutal. Grisée de l’odeur animale âcre et rassurante, Laura se sentait au tout début du monde. Comme s’il ne s’agissait que de choisir un chemin à parcourir, parmi tant d’autres, en en connaissant par avance le dénouement (l’aboutissement). Mais elle savait déjà qu’on ne trouve de happy end qu’en technicolor et que, tôt ou tard, parmi les aléas du bonheur et du malheur, l’ombre gagnerait l’écran.

...

dimanche, avril 23, 2006

D’où Twin Peaks



Cette phrase de Greil Marcus (dans Dead Elvis) à déchiffrer : « J’ai réalisé hier soir (…) qu’avec son goût pour la drogue et le sexe, sans parler de son statut de yéti du jugement dernier, Elvis est la réponse à la question Qui a tué Laura Palmer ? »… car Elvis incarne la coexistence des contraires. Elvis est beau et repoussant. Elvis a la grâce et le couac. Elvis est la pulsion qui hésite. Elvis choisit le bonheur pour mieux le sacrifier. Elvis sait qu’il ne sert à rien d’être le plus grand fantasme vivant.
Mais continue toujours à chanter.
Elvis est donc le Bob* d’Elvis...


* Quelques informations sur Twin Peaks sur le site d’Annie Cordier.

samedi, avril 22, 2006

Biographie



Puis le déclic biographique. Le jumeau n’Elvis Aaron Presley : Jessie Garon Presley, mort-né, ombre d’un Elvis mutant du sublime au désastre…

vendredi, avril 21, 2006

Le trouble



Un Elvis androgyne derrière la virilité de ses rôles. Hors caméras : sans surf mais avec un grand chapeau, les épaules protégés par un tee shirt.

jeudi, avril 20, 2006

Moteur



La fascination du kitch des films d’Elvis : « une poubelle où dominent les déchets pastel » (Rose poussière)
Le plaisir est dans la répétition des histoires, des refrains, des poses.

mercredi, avril 19, 2006

Here he is !

mardi, avril 18, 2006

Rock art ? Pop art ?



Doubles, triples Elvis de Warhol… produits dérivés… sosies…

lundi, avril 17, 2006

La variation

… Susciter la fiction. Des traits aux contours trop bien dessinés, et la rumeur du mythe tout autour. Trajectoire d’une étoile du néant à la gloire. & what else ?

dimanche, avril 16, 2006

Le motif

… Ce n’est pas un amour d’enfance, ni d’adolescence, ce n’est pas un modèle, ce n’est pas une icône adulée… Ni cierges, ni fleurs, ni couronnes, Elvis était posé là, devant moi, comme un produit du monde moderne, d’une surface tellement lisse qu’elle en devenait glissante. Casse-gueule. Juste assez pour faire accroc…